"Mes personnages naissent d'une mémoire personnelle inconsciente et profonde. Il me semble qu'ils peuvent également émerger d'une mémoire collective. Ils ne racontent pas le corps humain, mais un rêve d'humanité. Ils brouillent les pistes...ils invitent à perdre les repères du temps, ceux du féminin/masculin, enfant/adulte, vivant ou mort. Ils incitent à laisser tomber toute forme de référence et à retrouver un regard semblable à celui de l'enfant".

Evelyne Galinski, née en 1950, nous propose un travail dont il est difficile de parler. Happés par l'émotion ressentie devant les oeuvres, les mots nous paraissent bien trop réducteurs et les silences bien plus appropriés. Comment traduire une émotion qui nous submerge et nous tenaille ? Un bien-être, une paix intérieure, une universalité, un infini de possibles...la terre, l'être, l'âme,...la terre...




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